La fondation du monastère de Figeac se situerait vers 753 par Pépin le Bref. De là les moines essaimèrent un peu partout dans la région. Autour des établissements religieux qu’ils fondèrent, se structurèrent de nombreux villages. Telle fut, sans doute, l’origine de Saint-Perdoux.
Les premiers écrits mentionnant son existence datent de 972. D’après Jean Ventach, professeur honoraire de philosophie, on trouve l’existence d’une ecclésia Santi Pardulfi dédiée à un abbé de Guéret (657-737) du nom d’origine germanique Pard Wulf qui devint Pardulphe, francisé en Pardoux.
L’Eglise fut administrée par des moines délégués par l’abbé et prit le titre de prieuré.
Pour survivre, nos moines durent déboiser et cultiver la terre. La mémoire populaire a rapporté à travers les siècles que leurs potagers étaient situés au Mas de l’Hort (Hort du latin hortus, jardin).
Leur prieuré, de style roman, devait se composer d’une nef unique. L’édifice a été remanié et transformé jusqu’au XIIe siècle.
En 1270, une semi indépendance est reconnue au prieuré de Saint-Perdoux, grâce à son nouveau prieur Pierre de Saint Perdoux. Celui-ci deviendra prieur de l’abbaye de Figeac.